Parution le 1er mars 2024 dans la collection Sacoche des Editions de Bruno Doucey « Les continents sont des radeaux perdus », version synthétique de la trilogie d’Yvon Le Men qui avait été récompensée par le Goncourt de poésie 2019.
Parution le 1er mars 2024 dans la collection Sacoche des Editions de Bruno Doucey « Les continents sont des radeaux perdus », version synthétique de la trilogie d’Yvon Le Men qui avait été récompensée par le Goncourt de poésie 2019.
- Les plus beaux textes de la
trilogie Les continents sont des
radeaux perdus en un seul volume - De l’enfance en Bretagne aux
voyages à travers le monde, un
hymne à la vie - Une postface éclairante de son
ami et éditeur Bruno Doucey - Un QRCode pour entendre
Yvon Le Men lire ses poèmes
Les continents sont
des radeaux perdus
Yvon Le Men
Postface de Bruno Doucey
Collection Sacoche (poche)
En librairie le 1er mars 2024
192 pages • 13,5 x 17,5 cm • 8,90 €
ISBN 978-2-36229-466-2
Diffusion harmonia mundi livre
LE MOT DE L’ÉDITEUR
Quand Yvon Le Men parle de son enfance dans le Trégor,
de son père trop tôt parti, de sa mère chevillée au réel, de la
pauvreté, des galères et des guerres, la lumière dessine des
rigoles sur son visage. Mon ami a alors le cœur à marée basse.
Mais écoutez parler de poésie et de peinture, de Guillevic ou
de Claude Vigée, de Millet, de Rembrandt ou d’Hokusai,
accompagnez-le dans le récit de ses voyages, en Haïti, en Afrique ou en Chine, et vous verrez la marée battre les digues de la mélancolie. Quand la voile du poème se gonfle,
Yvon n’est jamais seul à monter à bord. Il embarque les autres
pour un voyage à travers mots, relie les pays et les langues,
les terres et le ciel, les paysages immenses et les choses
minuscules. Et s’il part, c’est pour revenir, le regard empli
d’autres promesses.
EXTRAIT
« la main qui m’ouvre le chemin
dans ce pays où je me perds
m’est plus proche
que celle qui menace
dans mon pays où l’on se perd
dès que de l’autre côté de la route
qui relie nos villages
nos quartiers
dans notre ville
de notre pays
ils font de l’inconnu
un étranger. »